Les infrastructures naturelles situées en milieux urbains sont connus pour leur contribution au bien-être, à la qualité de vie et à la santé des citoyen·ne·s du fait des nombreux services qu'elles fournissent. Ces services incluent notamment la captation des eaux de ruissellement, réduisant ainsi les coûts liés à la gestion de l'eau et par le fait même le risque d'inondation dans les villes.
Les inondations printanières exceptionnelles de 2011 et 2017 sur le territoire de la CMM ont par ailleurs largement mis en lumière les limites des systèmes urbains actuels de gestion des eaux de ruissellement et le besoin de miser sur d'autres approches, telle que l'intégration des infrastructures naturelles dans nos aménagements urbains.
Pourtant, malgré les bénéfices associés aux infrastructures naturelles, celles-ci ont grandement diminué en quantité et en qualité dans les dernières décennies, et ce, principalement du fait de l'étalement urbain.
De plus, le manque d'informations fiables sur les caractéristiques des paysages et sur leur contribution actuelle et potentielle à de nombreux services écosystémiques représentent encore un frein à la planification d'interventions de protection ou de développement d'infrastructures naturelles.