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NOUVELLES

Développer nos infrastructures naturelles pour lutter contre les changements climatiques

3/9/2021

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Le mardi 23 février, Jérôme Dupras était présent lors d'une conférence d'Éco-corridor Laurentiens qui abordait le sujet des infrastructures naturelles pour la lutte contre les changements climatiques. 
Le contexte actuel de l’urgence des crises climatiques et de la biodiversité nous pousse à réfléchir à l’impact que l’activité humaine peut avoir sur l’environnement. On parle ici des changements globaux, définis comme l’ensemble des facteurs de pression qui bouleverseront les milieux humains et naturels; les plus connus d’entre eux étant le réchauffement climatique et l’érosion de la biodiversité. 

Au cours de sa conférence, Jérôme Dupras explique que cinq facteurs transforment notre relation d’interdépendance avec la nature: le changement de l'utilisation des terres et des mers, la surexploitation des espèces, les changements climatiques, les espèces invasives et la pollution systémique. Or, les écosystèmes nous fournissent une panoplie de biens et services: nous devons donc protéger la nature et développer une perspective d’aménagement du territoire durable. 
Aujourd’hui, les cinq plus grandes menaces à l'humanité et à l’économie sont de nature environnementale, et le nombre de réfugiés climatiques dépasse celui des réfugiés de guerre. 
Jérôme Dupras insiste sur l’importance de poser un diagnostic sur l’état de notre territoire et de comprendre la valeur écologique, sociale et économique de la nature. Nous devons développer des outils pour augmenter notre résilience et offrir des pistes de solution pour s’attaquer aux tendances de fond liées aux changements climatiques et à l’érosion de la biodiversité. Parmi les pistes de solutions pour l’avenir, les infrastructures naturelles et la connectivité écologique sont les plus prometteuses, explique-t-il. 
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« Les solutions fondées sur la nature sont des stratégies développées par nos organisations publiques et privées qui visent à protéger les milieux naturels et agricoles, à les restaurer et à les aménager pour augmenter le bien-être humain et maximiser les bénéfices pour la biodiversité. », affirme-t-il. Parmi ces solutions, on retrouve la foresterie durable, les corridors naturels, les pratiques agro-environnementales, la mobilisation citoyenne et le reboisement.


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« Dans la région de Montréal, on a perdu 80% de la connectivité écologique depuis les années 1960 dû à l’étalement urbain. Cela a des impacts majeurs sur la biodiversité. », ajoute-t-il. Jérôme Dupras explique que le principe de connectivité écologique doit absolument être pris en considération dans le cadre d’un aménagement du territoire durable. 
La connectivité écologique consolide les écosystèmes écologiques et les relient. Pour la modéliser, Jérôme Dupras nous fait part d’un outil développé par un des co-fondateurs d’Eco2urb, Andrew Gonzalez, qui permet d’identifier les corridors essentiels pour protéger la biodiversité. Si vous souhaitez avoir davantage d’informations à ce sujet, cliquez sur  lien suivant:
https://quebio.ca/connect/files/Rapport%20Final_140518_20181120.pdf 

De plus, Jérôme Dupras insiste sur le fait qu’on ne puisse pas créer des corridors écologiques n’importe où. Aujourd'hui, la nouvelle opportunité qui s’offre à nous est celle des coulées agricoles. « Des zones de pentes aux abords des cours d’eau, où la pente est trop forte pour pouvoir cultiver et elles sont donc laissées à l’abandon. Près de 50 000 hectares de ces coulées agricoles pourraient être aménagées pour faire des corridors écologiques », explique-t-il. 
« Le capital naturel a un impact majeur sur notre qualité de vie. Pour la grande région de Montréal, ils fournissent 2,2 milliards de dollars de services écosystémiques par année. », affirme-t-il. Utiliser la nature est donc une solution exceptionnelle face à cette crise sans précédent. 
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Finalement, la crise sanitaire que nous vivons n’a fait qu’augmenter les inégalités sociales et les conflits. « C’est ce qui va arriver aussi avec le changement climatique, c’est la même chanson qui joue à des tempos différents » ajoute-t-il. « Nous devons développer le Québec de la bonne façon, s’attarder à l’arrivée des changements globaux en prônant nos infrastructures naturelles, en les aménageant et en les restaurant », conclut-il. 
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Festival The Nature Of Cities (TNOC)

2/24/2021

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Notre co-fondateur Jérome Dupras participe au Festival The Nature Of Cities (TNOC) qui a lieu du 22 au 26 février 2021. Il fera partie de la conversation autour des infrastructures urbaines basées sur la nature et plus particulièrement de l’intégration des fonctions, du paysage et de la nature avec, à ses côtés, Jonathan Cha du Parc Jean Drapeau et Alison Munson de l’Université Laval. 

Le TNOC Festival a pour objectif de susciter des conversations sur les différents modes de connaissance et d’action afin de construire un mouvement collaboratif et transdisciplinaire pour construire des villes vertes, justes, vivables, résilientes, saines et durables. 

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Cinq jours pour imaginer radicalement nos villes de demain avec des scientifiques, des planificateurs, des architectes, des artistes, des décideurs politiques, des activistes, et plus encore. 
Jérôme Dupras sera présent le jeudi 25 février à 19h. La conversation se fera en français, mais les séances sont traduites en temps réel dans 12 langues.  Pour ceux qui ont leurs billets, joignez-vous à nous ! :)

Pour davantage d’informations sur le TNOC festival, c’est ici: https://tnoc-festival.com/wp/ et pour en savoir plus sur la programmation de ces 5 jours, c’est par là: 
https://tnoc-festival.com/wp/schedule/#thur

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Les Nations Unies retiennent des solutions développées chez Eco2urb

2/15/2021

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Le fruit des recherches de solutions environnementales des professeurs Jérôme Dupras et Christian Messier de l’Institut des sciences de la forêt tempérée (ISFORT) et Andrew Gonzalez de l’Université McGill, tous les trois cofondateurs d’Eco2urb, s'est récemment retrouvé dans un rapport du Programme des Nation Unies pour l'Environnement (PNUE).
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En effet, dans le cadre de la cinquième Assemblée des Nations Unies pour l’environnement, qui aura lieu en mode virtuel les 22 et 23 février 2021, Eco2urb a été invité par le PNUE pour partager ses solutions ancrées dans la nature afin de lutter contre les crises simultanées des changements climatiques et de la perte de biodiversité. 

« Nous leur avons présenté deux de nos outils les plus avancés: un outil d’évaluation de l’intégrité écologique des territoires et un logiciel de diagnostic et de recommandations pour la forêt urbaine qui dresse un inventaire de tous les bénéfices que nous rendent les arbres, dont nous protéger des îlots de chaleur », explique le professeur Dupras. « La complémentarité des expertises des fondateurs d’Eco2urb nous dote de méthodes et d’outils uniques au monde », ajoute-t-il.

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Chez Eco2urb, on passe de la connaissance scientifique à l’action. « L’une des missions principales de notre boîte c’est de poursuivre le développement des approches hautement scientifiques issues de nos laboratoires pour les transformer en applications très concrètes », explique le professeur Messier.  

« Ce sont les innovations qui ont mené les Nations Unies jusqu’à nous. Nous espérons vivement que les solutions d’Eco2urb retenues dans le rapport feront leur bout de chemin et pourront contribuer à un monde meilleur », conclut-il.
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Pour lire le rapport au complet sur le renforcement des actions en faveur de la nature, téléchargez le format PDF disponible en ligne: 
https://wedocs.unep.org/handle/20.500.11822/34623 
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Les traits fonctionnels des arbres sous la loupe

2/1/2021

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Comment rendre une érablière plus résiliente face aux incertitudes climatiques et biotiques?
​Notre coordinatrice de projets Fanny Maure (PhD) et notre cofondateur Christian Messier partagent l’approche d’Eco2urb, qui s’appuie sur la diversité fonctionnelle des arbres, dans un article fort intéressant publié cette semaine par le magazine Progrès Forestier.
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« Il est maintenant de plus en plus reconnu qu’une grande diversité d’espèces d’arbres augmente la résilience de la forêt face aux perturbations », écrivent Fanny et Christian.
« Les écologistes ont développé une nouvelle façon d’évaluer la diversité basée sur les traits biologiques des espèces d’arbres (également appelés traits fonctionnels). On parle ici de traits de type morphologique (hauteur maximale de l’arbre, taille des graines, profondeur des racines), physiologique (taux de photosynthèse, sensibilité à la cavitation, tolérance à la sécheresse, capacité de rejet) ou phénologique (début et fin de la saison de croissance annuelle). »
Jetez un œil à l'article (PDF) ci-dessous pour tout savoir sur les traits fonctionnels des arbres d’une érablière typique du sud du Québec, et sur comment les scientifiques formulent des recommandations en fonction de ces traits pour rendre une forêt plus diversifiée et résiliente.
L’article de Christian Messier et Fanny Maure est une exclusivité du magazine Progrès Forestier de l’hiver 2021. Les numéros complets du Progrès Forestier, dans leur format papier et numérique, sont disponibles sous forme d’abonnement annuel. Cliquez ici pour vous diriger sur le site du magazine.
article_progrès_forestier_-_traits_fonctionnels.pdf
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File Type: pdf
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Une stratégie pour protéger la forêt urbaine

1/20/2021

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Une étude récemment réalisée par la directrice R&D d’Eco2urb Sylvia Wood (PhD) et Jérôme Dupras a démontré une fois de plus toute l’importance du choix des arbres plantés dans une ville.
Le bon arbre, au bon endroit. C’est ce qui assure la pérennité de la canopée, en plus d’accroître les bénéfices aux citoyens :  une meilleure qualité de l’air, une plus grande séquestration du carbone, un meilleur contrôle des eaux de ruissellement, une baisse des coûts de chauffage et de climatisation des bâtiments, et plus encore. 

Dans cette étude publiée par la revue Urban Forestry & Urban Greening, Sylvia et Jérôme ont comparé trois scénarios de replantation pour la Ville de Québec sur les 20 prochaines années. Ces scénarios diffèrent dans leur capacité à tolérer les changements climatiques prévus pour le sud de Québec : 
1) Un scénario où les arbres perdus sont remplacés de manière aléatoire par les arbres disponibles à la ville ; 
2) Un scénario stratifié où les traits fonctionnels des arbres sont hautement diversifiés ; 
3) Un scénario riche en conifères. 

Ils ont ensuite évalué la capacité de la forêt urbaine à fournir des bénéfices aux citoyens. 
« Les trois scénarios nous donnent des résultats très différents », nous apprend Sylvia. « Après une analyse approfondie des facteurs écologiques et socio-économiques, une plus grande diversité fonctionnelle des arbres à planter est la clé pour optimiser la résilience de la canopée d’une ville, mais aussi pour maximiser les bénéfices rendus par ces nouveaux arbres. » 

C’est précisément sur cette science de la diversité fonctionnelle que s’appuient les consultants d’Eco2urb. Nos équipes aident les municipalités à faire l’inventaire de leurs forêts, mais surtout, à se doter d’un plan solide dans leur transition écologique et dans la maximisation des bénéfices pour tous. 
« On développe actuellement, à l’interne, un puissant outil d’analyse de la forêt urbaine afin de donner les meilleures recommandations basées sur des données scientifiques de pointe », nous dit Sylvia. Des détails suivront sur cet outil in-house dès ce printemps.
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Les forêts face aux changements climatiques

12/4/2019

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Rejoignez le Dr. Christian Messier à Radio-Canada pour en savoir plus!

Retrouvez notre fondateur Christian Messier pour en apprendre davantage sur l'importance de la diversité face aux changements climatiques!
Publié par Radio-Canada Environnement
Les monocultures sont souvent évoquées en agriculture, mais certaines forêts sont de plus en plus homogènes et peuvent en souffrir. Pour qu’elles puissent se montrer résilientes face aux changements climatiques ou aux espèces envahissantes, les forêts doivent pouvoir compter sur une riche biodiversité. Christian Messier étudie l’aménagement forestier depuis plus de 30 ans. Au fil de ses expériences sur le terrain, il n’a jamais perdu son émerveillement pour cet environnement sophistiqué. Il a développé un regard unique sur les forêts et leur gestion. Le professeur en écologie forestière croit qu’il est temps de renouveler les techniques de foresterie pour allier nos forces avec celles de la nature. L’équipe de Carbone a récolté ses confidences.

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Redéfinir la diversité – ne comptez plus les espèces, mais bien leurs traits

5/17/2018

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Lorsque l'on nous demande de comparer deux milieux naturels, des forêts par exemple, et de dire laquelle des deux est plus diverse, nous allons intuitivement commencer à compter les espèces que l’on y trouve. Toutefois, ce concept de la diversité des espèces a été remis en question ces dernières années. 
Imaginez par exemple deux forêts, chacune avec trois espèces. Dans la première forêt, on trouve deux espèces de pin et une épinette, autrement dit une forêt de conifères, avec toutes les espèces ayant environ la même hauteur, un feuillage très dense (laissant peu de lumière au sol) et ainsi aucune végétation dans le sous-bois. Dans la deuxième forêt, on trouve un pin, un érable et une fougère, soit un conifère, un feuillu et une espèce herbacée dans le sous-bois.
Intuitivement, la plupart des gens diront que la deuxième forêt est plus diversifiée même si on y trouve le même nombre d’espèces que dans la première forêt.
​Êtes-vous d’accord? Et si oui, alors comment peut-on quantifier cette diversité?
La deuxième forêt nous paraît plus diverse, car on y trouve différents types de plantes. Un mélange d’espèces avec des caractéristiques biologiques (ou traits) différentes (p. ex. la hauteur maximale, la profondeur des racines) est appelé fonctionnellement diversifié, car ces traits sont liés à des fonctions biologiques que les espèces occupent dans l’écosystème et sont directement liés à la façon dont elles vont répondre et s'adapter à un ou plusieurs facteurs environnementaux. La profondeur des racines d’une espèce, par exemple, est étroitement liée à son absorption d’eau et de nutriments dans le sol et ainsi à sa réponse (tolérance) à un événement de sécheresse.
Or, dans le contexte actuel des changements globaux, de plus en plus d'évènements extrêmes sont attendus, tout comme l'établissement de nouveaux insectes exotiques ou de nouvelles maladies. Nous savons qu’il n’existe pas une seule espèce ou un seul groupe d’espèce qui puisse résister à l’ensemble des stress actuels et futurs. L'idée est donc de maintenir des écosystèmes ayant des espèces aux traits les plus diversifiés possible, s'assurant ainsi que les individus présents ne soient pas tous vulnérables aux mêmes facteurs environnementaux. Eurêka, un écosystème résilient!   
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C’est pourquoi Eco2Urb promeut et fournit les outils nécessaires pour augmenter la résilience à travers la diversité fonctionnelle. Nos stratégies incluent la plantation d’espèces qui sont complémentaires dans leurs tolérances à la sécheresse, aux inondations, aux redoux soudains, aux maladies, etc. afin de garantir la survie d’un certain nombre de plants en toutes circonstances. 
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Cornelia Garbe
Pendant son doctorat, Cornelia a planté plus de 15 000 arbres afin d'examiner la relation entre la diversité (surtout la diversité fonctionnelle) et la santé des jeunes forêts. Son expérience l'a convaincue de l'importance et des bénéfices de la diversité - autant dans  l'écosystème que dans la société humaine.

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